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Social

Égalité femmes/hommes

Le rescrit social sur l’égalité professionnelle est opérationnel

Les employeurs de 50 salariés et plus sont exposés à une pénalité financière s’ils ne sont pas couverts par un accord ou, à défaut d’accord, par un plan d’action relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes (c. trav. art. L. 2242-9).

Afin d’aider les entreprises, une ordonnance a créé une procédure de rescrit leur permettant de demander au DIRECCTE de prendre formellement position sur la conformité de leur accord ou de leur plan d’action (ordonnance 2015-1628 du 10 décembre 2015, art. 5 ; c. trav. art. L. 2242-9-1).

Le décret du 29 juin 2016 détaille le fonctionnement de ce mécanisme, qui est donc entré en vigueur le 1er juillet 2016.

L’employeur doit adresser la demande de rescrit par tout moyen permettant d’apporter la preuve de sa réception par le DIRECCTE. Elle doit comporter (c. trav. art. R. 2242-9 nouveau) :

-la raison sociale de l’établissement, ses adresses postale et électronique le cas échéant ;

-son numéro de SIRET ;

-les références aux dispositions législatives ou réglementaires au regard desquelles la demande est à apprécier ;

-l’accord ou le plan d’action, ce dernier étant accompagné du procès-verbal de désaccord pour les entreprises d’au moins 300 salariés.

Si, dans un délai de 15 jours à compter de la réception de la demande, le DIRECCTE n’a pas transmis à l’employeur une liste de pièces ou d’informations manquantes, ce dernier saura que sa demande est réputée complète (c. trav. art. R. 2242-10 nouveau).

Lorsque des pièces ou des informations manquent, l’employeur à un mois pour les adresser au DIRECCTE. À leur réception, le DIRECCTE doit notifier à l’employeur que sa demande est complète. En revanche, si passé ce délai, l’employeur n’a pas transmis les éléments manquants, sa demande est réputée caduque (c. trav. art. R. 2242-10 nouveau).

Le DIRECCTE a 2 mois à compter de la date de réception de la demande complète pour notifier sa réponse à l’employeur quant à la conformité de son accord ou de son plan d’action (c. trav. art. R. 2242-10 nouveau). Rappelons que l’absence de réponse dans le délai imparti vaut rejet de la demande de rescrit (c. trav. art. L. 2242-9-1).

Décret 2016-868 du 29 juin 2016, art. 6, JO du 30

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