Vie des affaires

Date: 2025-07-16

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LES BAZARS ONT LE VENT EN POUPE EN RÉGION PARISIENNE

Inflation oblige, les consommateurs ont perdu en pouvoir d'achat depuis la crise sanitaire, ce qui a ouvert la voie au développement de commerces à bas prix ou « bazars », explique une récente étude du CROCIS, l'observatoire de l'économie de la CCI-île-de-France.

De fait, pour faire face à la hausse des prix alimentaires et de l'énergie, les consommateurs, contraints de procéder à des arbitrages budgétaires, ont recherché des petits prix, en particulier pour les produits non-alimentaires.

De nombreuses enseignes étrangères ont profité de ce contexte pour investir le marché français, comme Hema, Action...

C'est le cas en Île-de-France où le nombre de ces magasins s'élève à 960, en hausse de 12 % depuis 2018, soit 104 de plus depuis cette date.

Il y a en revanche des disparités. En effet, alors que c'est en Seine-et-Marne et dans les Yvelines, que le nombre de ces bazars a le plus progressé, Paris a connu au contraire une baisse (de - 17 %). Le CROCIS explique cette décrue par les loyers élevés de la capitale. Sans compter que les Parisiens ne sont pas une cible de choix pour les enseignes de bazars au regard de leur niveau de revenus relativement élevé.

Afin d'être en mesure de pratiquer des prix compétitifs, ces enseignes achètent leurs marchandises « à très bas prix, notamment en Chine et en Inde auprès de grossistes, de courtiers en destockage, ou directement auprès de grandes marques », indique l'étude. Et le volume d'achats doit être le plus élevé possible. Elles font également la chasse aux coûts intermédiaires et optimisent leur logistique.

https://www.cci-paris-idf.fr/fr/prospective/crocis/commerce/bazar-bas-prix