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Compta-Audit
Baromètre des experts-comptables : au 2e trimestre 2025, les TPE-PME enregistrent la plus forte baisse d'activité depuis la période de Covid
Le Conseil national de l'Ordre des experts-comptables (CNOEC) a publié les chiffres de l'activité économique des TPE-PME pour le 2e trimestre 2025, via son outil d'analyse « Image PME » : le chiffre d'affaires des TPE-PME françaises a diminué de 2 % par rapport au 2e trimestre 2024. Il s'agit du 3e trimestre consécutif de recul de l’activité et la plus forte diminution enregistrée depuis le 4e trimestre 2020, période de Covid. Les résultats présentés ne tiennent, toutefois, pas compte de l'inflation, qui a augmenté significativement depuis fin 2021.
Source et méthodologie de l'étude - Le baromètre des experts-comptables présente les chiffres d'affaires (CA) déclarés par les TPE-PME sur leurs télédéclarations de TVA, mensuelles ou trimestrielles, et intégrés dans la base de données Statexpert, avec les autres télédéclarations fiscales et sociales réalisées par les experts-comptables pour le compte des TPE-PME.
Composition de l'échantillon analysé. Les données trimestrielles sont basées sur un échantillon d’environ 560 000 entreprises au niveau national, présentes lors d’un trimestre analysé et lors du même trimestre de l’année précédente. En sont exclues les entreprises dont le CA mensuel ou trimestriel dépasse 3 fois l'écart-type du CA mensuel ou trimestriel moyen des entreprises du même secteur d'activité ou dont le CA annuel est supérieur à 50 M€. Les évolutions sont calculées en glissement annuel (une période par rapport à la même période de l'année précédente) et corrigées des jours ouvrés (voir dépêche https://rfcomptable.grouperf.com/actu/55671.html ).
Indicateurs de mesure utilisés. Les indicateurs utilisés sont, depuis le 3e trimestre 2020 (voir dépêche https://rfcomptable.grouperf.com/actu/46485.html ) :
-l'indice de chiffre d'affaires (ICA), qui mesure l'évolution du CA moyen par entreprise entre un trimestre et le même trimestre de l'année précédente. L'ICA est affiché, dans le baromètre, en base 100 en N-1. Un ICA de 102,1 signifie donc une augmentation de 2,1 % par rapport à la même période de l'année précédente ;
-l'indice de chiffre d'affaires cumulé (ICAC), qui mesure cette évolution entre le 1er trimestre et le dernier trimestre disponible de l'année N, comparativement à la même période de l'année N-1. Dans les graphiques, l'ICAC est affiché en évolution en %.
Prise en considération des effets de base. Un effet de base peut survenir lorsque l’évolution d’une variable entre N et N-1 varie non pas en raison d’une variation du niveau de la variable entre ces 2 dates, mais principalement en raison de l’évolution antérieure (entre N-1 et N-2). À titre d'exemple, si une entreprise a subi une forte baisse d’activité entre N-1 et N-2, alors il y a plus de chance que l’évolution soit positive entre N et N-1.
Pas de prise en compte de l'inflation. Précisons, toutefois, que les résultats ne sont pas corrigés de l'inflation, qui a progressé significativement depuis la fin de l'année 2021. En effet, selon les résultats de l’INSEE, l’indice des prix à la consommation a augmenté de 1 % en juin 2025 sur les 12 derniers mois. Le taux d'inflation tend donc à repartir à la hausse. Cette légère augmentation s’explique par les accélérations des prix des services ainsi que par celles, dans une moindre mesure, des prix de l’alimentation.
Baisse du chiffre d'affaires des TPE-PME au 2e trimestre 2025 - Au 2e trimestre 2025, l'indice de chiffre d'affaires (ICA) des 560 000 TPE-PME françaises de l'échantillon indique une diminution de CA de 2 % en valeur par rapport au 2e trimestre 2024. Il s’agit du 3e trimestre consécutif de recul de l’activité pour les structures de l'échantillon. C'est également la plus forte diminution enregistrée depuis le 4e trimestre 2020, période de Covid. L’indice de chiffre d’affaires cumulé (ICAC) révèle, quant à lui, une baisse de CA de 1,2 % depuis le début de l’année.
Ce résultat moyen masque, néanmoins, des disparités en termes géographique et sectoriel (voir ci-après).
Au 2e trimestre 2025, seules les TPE-PME de Bretagne (+ 0,2 %) affichent une croissance d'activité.
Les structures de la Réunion (- 0,9 %), de Bourgogne-Franche-Comté (- 1 %), de Normandie (- 1,2 %), du Grand Est (- 1,3 %), des Pays de la Loire et d'Occitanie (- 1,5 %) et des Hauts-de-France (- 1,9 %) voient leur CA baisser, avec un résultat qui reste, toutefois, supérieur à la moyenne nationale.
Celles d'Auvergne-Rhône-Alpes affichent une baisse de 2 % en valeur, au niveau de la moyenne française.
Les TPE-PME de Nouvelle Aquitaine (- 2,2 %), du Centre-Val de Loire (- 2,3 %), de Provence-Alpes-Côte d'Azur (- 2,8 %), d'Île-de-France (- 3 %) et surtout de Corse (- 3,9 %) enregistrent un recul d'activité plus important.
Analyse détaillée de l'activité par secteur - Le baromètre « Image PME » du 2e trimestre 2025 a analysé l'évolution de l'activité de plusieurs secteurs, via les indices ICA et ICAC définis ci-avant.
Secteurs dont le CA a augmenté par rapport au 2e trimestre 2024 et par rapport au 1er semestre 2024. Pour les secteurs suivants, l'activité a été en hausse au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024 et au 1er semestre 2025 par rapport au 1er semestre 2024 :
-avec un effet de base nettement favorable, l’activité des agences immobilières de l’échantillon enregistre une croissance lors du 2e trimestre 2025 : + 6,8 % en valeur comparativement au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, la hausse est de 9,7 %. D’après un article du Journal de l’Agence (média dédié aux professionnels de l'immobilier), la FNAIM prévoit 940 000 transactions pour l’année 2025, soit une hausse de 11 % sur un an. De plus, les ventes de logements anciens repartent à la hausse (+ 2,5 % en glissement annuel en avril 2025), après une baisse de 33 % en trois ans. Du côté des prix, la baisse amorcée début 2023 ralentit nettement : - 0,6 % sur un an en juin 2025, contre - 3,2 % en juin 2024. Quant aux taux de crédit immobilier, selon meilleurtaux.com, ils restent stables en juillet pour le 3e mois consécutif, après une hausse en avril due à l’évolution des taux des OAT à 10 ans. Toutefois, le marché locatif se tend fortement, en raison d’une offre en forte diminution, notamment dans les grandes villes. Par ailleurs, les défaillances d’entreprises ont reculé de 29 % au 2e trimestre 2025, d’après Altares ;
-les pharmacies de l’échantillon affichent un nouveau trimestre de croissance : + 4 % en valeur lors du 2e trimestre 2025, ainsi qu’en cumulé depuis le début d’année. Selon les données du réseau d’experts-comptables CGP (réseau d'experts-comptables spécialisés dans la gestion d'officines), les pharmacies ont enregistré une croissance de leur chiffre d’affaires comprise entre 3 % et 5 % au cours des cinq premiers mois de l’année 2025. Cette hausse est portée par la progression des médicaments coûteux, qui représentent désormais 42 % du chiffre d’affaires des médicaments remboursables, avec une augmentation de 14 % sur un an. Dans le même temps, les volumes de dispensation reculent, entraînant une baisse de 1,9 % des honoraires associés. Si la marge progresse en euros, elle demeure insuffisante pour compenser l’augmentation des charges. Par ailleurs, une réforme portant sur la délivrance des médicaments génériques, visant à plafonner les remises accordées par les laboratoires aux pharmacies entre 20 % et 25 % (contre des niveaux pouvant atteindre jusqu’à 40 % aujourd’hui), pourrait fragiliser davantage la rentabilité des officines.
Secteurs dont le CA a stagné par rapport au 2e trimestre 2024 et a augmenté par rapport au 1er semestre 2024. Pour les secteurs suivants, l'activité a stagné au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024 et a augmenté au 1er semestre 2025 par rapport au 1er semestre 2024 :
-les TPE-PME françaises de l’enseignement de la conduite voient leur CA stagner sur le 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début de l’année, les auto-écoles de l'échantillon affichent une hausse de CA de 2,9 %. Selon l’UNIDEC (syndicat des auto-écoles) et Mobilians (organisation patronale française dans le secteur de l'automobile), malgré les mesures du gouvernement facilitant l’accès au permis, le secteur fait face à de multiples enjeux comme l’insuffisance d’inspecteurs et la pénurie de places d’examens face à la croissance continue du nombre de candidats, particulièrement avec la généralisation du permis de conduire à 17 ans. Face à une concurrence de plus en plus intense, l’adaptation aux nouvelles réglementations, la transition numérique et la prise de conscience environnementale deviennent des leviers nécessaires pour la pérennité de l’activité des auto-écoles ;
-après trois trimestres consécutifs de croissance, les opticiens de l'échantillon voient leur activité stagner en valeur au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, les entreprises du secteur affichent une légère hausse de CA (+ 0,8 %). Selon Xerfi, les ventes du secteur de l’optique ont, toutefois, progressé de 2 % en mai 2025 par rapport à mai 2024. De plus, dans un contexte inflationniste, le prix moyen de vente des verres correcteurs a affiché une légère hausse d’1 € sur un an, augmentation surtout marquée sur les produits haut de gamme. En effet, le secteur continue de profiter d’une demande soutenue pour des solutions optiques sophistiquées, portée par le vieillissement de la population et la prévalence croissante des pathologies oculaires. Cette dynamique devrait se poursuivre, avec une demande en hausse pour des verres personnalisés de haute qualité.
Secteur dont le CA a baissé par rapport au 2e trimestre 2024 mais a augmenté par rapport au 1er semestre 2024. Le seul secteur dont l'activité a été en baisse au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024 mais a progressé entre le 1er semestre 2025 et le 1er semestre 2024 est celui des transports routiers de fret de proximité. Après la hausse du précédent trimestre, les TPE-PME des transports de fret de proximité de l'échantillon affichent un recul de CA de 1,6 % en valeur au 2e trimestre 2025. En cumulé depuis le début d’année, les entreprises du secteur voient leur activité croître de 1,4 %. Selon la Fédération nationale du transport routier, les chefs d’entreprise constatent une légère amélioration de leur activité lors du 2e trimestre 2025, bien qu’elle soit toujours considérée à un niveau négatif. La Fédération indique également que les effectifs de conducteurs progressent légèrement et que les difficultés de recrutement reculent. Quant aux investissements, à savoir les renouvellements des parcs, ils stagnent à un niveau bas au 2e trimestre 2025 et restent en deçà de leur niveau moyen. Toutefois, selon le cabinet Altares, les défaillances ont reculé de 3 % au 2e trimestre 2025 pour les entreprises du transport routier de marchandises (voir dépêche https://rfcomptable.grouperf.com/actu/55802.html ).
Secteurs dont le CA a baissé par rapport au 2e trimestre 2024 et par rapport au 1er semestre 2024. Pour les secteurs suivants, l'activité a été en baisse au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024 et au 1er semestre 2025 par rapport au 1er semestre 2024 :
-les restaurants traditionnels de l’échantillon poursuivent leur recul d’activité : - 5,5 % au 2e trimestre 2025 en glissement annuel. En cumulé depuis le début d’année, ils affichent une baisse de CA de 5,2 %. Selon la 22e revue stratégique de Food Service Vision (leader en Europe de l’intelligence économique de la filière restauration), les restaurants traditionnels souffrent toujours d’une baisse de fréquentation et d’arbitrages de consommation dans un contexte inflationniste persistant. Le ticket moyen progresse sous l’effet de l’inflation. Selon le cabinet comptable Nord Expertise, le secteur de la restauration traditionnelle continue de faire face à plusieurs défis tels que la hausse des coûts des matières premières, les changements d’habitudes de consommation, la durabilité, la pénurie de main d’œuvre et la digitalisation qui obligent les restaurateurs traditionnels à repenser leur offre pour rester compétitifs. Selon Altares, le taux de défaillance des entreprises du secteur a augmenté de 20,6 % au 2e trimestre 2025 (voir dépêche précitée) ;
-les difficultés persistent pour les entreprises de maçonnerie avec un repli de 4,8 % en valeur lors du 2e trimestre 2025 comparativement au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, la baisse de l’activité atteint 3,7 %. Selon le rapport Altares du 2e trimestre 2025, les structures du secteur affichent une baisse des défaillances de 7,2 % sur un an (voir dépêche précitée). La Capeb confirme les difficultés dans sa note de conjoncture du 1er trimestre 2025, avec une baisse de l’activité en volume de 6,5 %, soit la plus forte diminution de tous les corps de métier. Elle note également que plus d’une structure du bâtiment sur cinq déclare des besoins de financement liés à la baisse d’activité ou à l’allongement des délais de paiement clients ;
-le CA des TPE-PME de la construction de l’échantillon poursuit sa diminution avec un recul de 4,7 % en valeur au 2e trimestre 2025. En cumulé depuis le début d’année, les entreprises du secteur affichent une baisse de 3,6 %. Selon la note d’août 2025 de la Fédération française du bâtiment (FFB), les tendances du logement neuf demeurent contrastées en raison de la stagnation des mises en chantier, tandis que les permis de construire poursuivent leur progression (+ 24,4 %), portée par le collectif grâce au plan de relance d’Action Logement et de CDC Habitat (filiale de la Caisse des dépôts et consignations ayant pour mission principale la gestion du patrimoine immobilier public). Les ventes dans l’individuel s’envolent mais partent de leur plancher historique. En revanche, les ventes des promoteurs aux particuliers, pénalisées par la fin du dispositif Pinel, se replient. Le non résidentiel neuf peine à se redresser. De même, la baisse d’activité en entretien-amélioration touche aussi bien le logement que le non résidentiel qui conserve, toutefois, sa belle dynamique en rénovation énergétique. Parallèlement, le niveau d’embauche recule dans le secteur du bâtiment au 1er semestre 2025 selon l’U2P (Union des entreprises de proximité, organisation patronale représentant les entreprises françaises dans les secteurs de l'artisanat, du commerce de proximité et des professions libérales) et la baisse devrait se poursuivre au 2e semestre ;
-le CA des commerces de détail de fleurs, plantes, graines, etc. recule de 1,7 % lors du 2e trimestre 2025. En cumulé depuis le début d’année, la baisse de leur CA atteint 2 %. Selon VALHOR (interprofession qui rassemble et représente toutes les forces du végétal, de l’amont à l’aval de la filière horticole), la consommation des ménages en végétaux a diminué de 13 % en volume et de 5 % en valeur sur le 1er trimestre 2025 chez les fleuristes, les jardineries et la grande distribution. En revanche, les ventes sur les marchés, chez les producteurs et en libre-service ont progressé respectivement de 20 %, 25 % et 9 %. En effet, le secteur fait face à plusieurs enjeux tels que le recul de la production locale et le durcissement des exigences des consommateurs (considérations environnementales, livraison plus rapide). Selon la fédération Jardineries et Animaleries de France, le printemps 2025, étant plus favorable, a permis un regain de dynamisme dans un contexte économique et météorologique tendu. Les animaleries, quant à elles, doivent se concentrer davantage sur des services personnalisés comme les conseils en nutrition ou les soins de bien-être pour animaux ;
-les TPE-PME françaises de boulangerie-pâtisserie de l'échantillon enregistrent une baisse de CA de 1,5 % (en valeur) au 2e trimestre 2025 comparativement au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, elles affichent une diminution de 1,8 %. Les boulangeries-pâtisseries font face à la multiplication des chaînes industrielles, implantées notamment près des ronds-points et des zones commerciales. Ces enseignes proposent des prix compétitifs, ce qui fragilise les boulangeries traditionnelles situées dans les centres-villes. L’enseigne Marie Blachère, par exemple, prévoit l’ouverture de 70 nouveaux points de vente cette année. Dans ce contexte, les boulangeries-pâtisseries recherchent de nouveaux relais de croissance en diversifiant leur offre avec des produits comme les salades, les sandwichs, les cafés ou les plats préparés. De plus, les boulangeries restent confrontées à la hausse des coûts de l’énergie et des matières premières, ce qui les conduit à adapter leurs recettes dans l’objectif de réduire l’usage de certains ingrédients onéreux ;
-les entreprises de coiffure de l’échantillon enregistrent un nouveau trimestre de baisse d’activité : - 1,7 % en valeur au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, leur CA recule de 1,6 %. Dans un contexte inflationniste, elles subissent une augmentation des charges et du coût des matières premières, tandis que la pression sur le pouvoir d’achat incite les clients à réduire la fréquence de leurs visites. De plus, la multiplication des barbershops, qui proposent des coupes pour hommes à bas prix, représente une concurrence grandissante pour les entreprises de coiffure. En parallèle, le secteur fait face à des difficultés persistantes de recrutement et de fidélisation du personnel ;
-les hôtels de l'échantillon enregistrent une légère baisse de CA : - 0,3 % sur le 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024. En cumulé depuis le début d’année, leur CA recule de 1,3 %. Toutefois, selon MKG Consulting (cabinet de conseil dédié au secteur de l'hospitalité), l’activité hôtelière repart à la hausse avec une augmentation du RevPAR (revenu par chambre) national de 13,8 % en juin 2025. Cette progression est liée à la reprise de la fréquentation des établissements français (+ 3,5 points) et la hausse des prix (+ 8,7 %). En effet, les segments d’entrée de gamme (super économique et économique) ont vu leur RevPAR progresser de 5,4 % et 8,3 % respectivement en raison de la baisse du pouvoir d’achat et les arbitrages de consommation des ménages. Sur la même période, l’hôtellerie de moyenne gamme suit cette tendance haussière avec une augmentation de 13,5 %. Quant au segment haut de gamme, il a affiché les plus fortes hausses en termes de RevPAR (+ 20,2 %), de taux d’occupation (+ 5,4 points par rapport à mai 2025 et + 1 point par rapport à juin 2023) et de prix moyen (+ 12,6 %) ;
-les TPE-PME d’entretien et réparation de véhicules automobiles légers de l’échantillon voient leur CA diminuer (- 2,5 % en valeur par rapport au 2e trimestre 2024). En cumulé depuis le début d’année, elles affichent un recul de 1,2 %. Selon le baromètre d’idGarages.com (comparateur de garages en ligne), les prix de la réparation automobile ont continué d’augmenter en 2025, + 6,7 % en moyenne sur un an, après + 7,6 % en 2024. La hausse des tarifs concerne les prestations les plus techniques pour lesquelles le coût des pièces est élevé et les temps d’intervention plus longs, comme le freinage (+ 11,1 %) ou la courroie (+ 12,2 %). En parallèle, face à une baisse des entrées en atelier (- 8 % au 1er trimestre 2025), les garages adaptent leur stratégie en réduisant les tarifs des prestations rapides afin d’attirer davantage de clients. Face à ces hausses des tarifs, de plus en plus d’automobilistes comparent les tarifs, attendent les promotions, voire se tournent vers le « do it yourself » (faire soi-même), réalisant eux-mêmes leurs réparations automobiles grâce à des tutos, afin de limiter leurs dépenses d’entretien ;
-après la hausse du précédent trimestre, les TPE-PME de conseil en systèmes et logiciels informatiques de l'échantillon voient leur activité repartir à la baisse (- 3,2 % en valeur) au 2e trimestre 2025. En cumulé depuis le début d’année, elles affichent un léger recul de CA de 0,8 %. Selon le syndicat professionnel des entreprises du numérique Numeum, l’année 2025 est marquée par un important ralentissement de l’activité des entreprises du numérique. Le recul de la demande dans les secteurs clients clés tels que l’industrie manufacturière, la banque ou le commerce pèse sur l’activité. De plus, l’IA ne représente pas encore le levier de croissance espéré, en raison d’un manque de compétences et de la difficulté à identifier des usages à forte valeur. Si les éditeurs de logiciels et les plateformes cloud connaissent une croissance portée par une hausse de la demande en ressources cloud, les entreprises de services numériques et de conseil en technologies voient leur activité reculer. Les effectifs avaient d’ailleurs connu une baisse en 2024, une première depuis la crise financière de 2009.
Secteur dont le CA a augmenté par rapport au 2e trimestre 2024 mais baissé par rapport au 1er semestre 2024. Le seul secteur dont l'activité a été en hausse au 2e trimestre 2025 par rapport au 2e trimestre 2024 mais en baisse au 1er semestre 2025 par rapport au 1er semestre 2024 est celui des commerces de détail de viandes. Les entreprises de l'échantillon voient leur chiffre d’affaires repartir à la hausse après quatre trimestres consécutifs de baisse de CA : + 1,5 % en valeur au 2e trimestre 2025 en glissement annuel. En cumulé depuis le début d’année, les TPE-PME du secteur enregistrent une baisse de 0,7 %. Selon FranceAgriMer (établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture), la baisse de l’offre de viande se poursuit dans un contexte sanitaire incertain limitant la production de viande. Combinée à la chute des importations (- 2,5 % sur le 1er trimestre 2025), cela entraîne une hausse significative des prix depuis le début de l’année 2025. En parallèle, selon l’Institut de l’élevage, la consommation de viande bovine recule de 3 % sur le 1er trimestre 2025. Pour autant, les ventes pourraient se redresser, notamment grâce aux produits prêts à cuisiner.
CNOEC, « Image PME : 2e trimestre 2025, Analyse nationale », septembre 2025