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Vie des affaires Modes alternatifs de règlement des litiges Conciliation et la médiation : mode d'emploi Durée d'une conciliation ou d'une médiation Lorsque le juge désigne un conciliateur, il fixe la durée de la conciliation. Jusqu'à présent, cette durée ne pouvait pas excéder 2 mois. Elle pouvait toutefois être renouvelée. Un tout récent décret, immédiatement applicable, vient de modifier cette règle : la durée initiale fixée par le juge peut désormais atteindre 3 mois. Et la mission du conciliateur peut être renouvelée une fois, pour une même durée (c. proc. civ. art. 129-2 modifié). Cette modification aligne le régime de la conciliation sur celui de la médiation. Désengorger la justice Lorsque les parties parviennent à un accord, elles peuvent, soumettre à l'homologation du juge le constat d'accord établi par le conciliateur de justice. Le décret précise que le juge statue sur la requête qui lui est présentée sans débat, à moins qu'il n'estime nécessaire d'entendre les parties à l'audience (c. proc. civ. art. 131 modifié). L'objectif est de faire perdre le moins de temps aux juges qui sont, on le sait aujourd'hui, surchargés de dossiers. Une règle identique est également prévue pour les accords obtenus grâce à un médiateur (c. proc. civ. art. 131-131-12). Rappel des règles et de la conciliations et de la médiation La conciliation comme la médiation peuvent être utilisées avant tout contentieux, c'est-à-dire lorsqu'il existe un différend entre deux parties mais qu'elles n'ont pas saisi la justice. Elles peuvent également être envisagées lorsque le contentieux est déjà engagé. Le tableau ci-dessous récapitule et compare les deux régimes.
Décret n° 2016-514 du 26 avril 2016, JO du 28
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Date: 01/11/2024 |